2015 Petites Antilles et BVI's




2014.01.04 Barbados (La Barbade)





Première des Antilles en venant de l’EST, la Barbade qui doit son nom aux figuiers barbus abondants autrefois sur l’île, a été découverte en 1536 par les Portugais. Dès le XVIIe siècle, la canne à sucre est devenue une production importante, avec comme conséquence une traite d’esclaves africains.  La Barbade est restée en retrait des conflits entre Espagnols, Français et Anglais, au vu de leur position excentrique. Aujourd’hui c’est une république indépendante de 1966. On reconnaît toutefois le lien avec l’Angleterre, la langue bien entendu, la conduite à gauche, le style de certaines maisons, la culture. Malgré cela, la Barbade est ancrée en profondeur dans une tradition afro-caribéenne.
L’île n’a presque plus de secteurs de végétation naturelle, ayant été intensivement cultivée depuis des siècles. L’intérieur est plutôt agricole, les côtes ont été plus ou moins massivement construites pour accueillir les touristes, une manne importante pour l’économie de l’île.
Notre mouillage était en face de Bridgetown, la capitale, une ville qui a un certain charme malgré son aspect désorganisé. Il est facile de se déplacer dans les différentes parties de l’île par bus et nous avons pu visiter des secteurs nettement moins touristiques que la côte sud et ouest.

Terre, terre, terre! Intense émotion que de la revoir après 15 jours de mer ouverte. Nous atterrissons à Georgetown, la capitale, après avoir demandé l’autorisation nous entrons dans le port marchand (pas évident d’amarrer PITU à ces immenses quais…). Après les démarches administratives, nous nous déplaçons dans la baie de Carlisle, la seule plus ou moins protégée de l’île. Nous y rencontrons une quinzaine de voiliers, essentiellement européens.


L’île étant rabies free, Niki ne peut pas débarquer.



  
Bridgetown:
La capitale de la Barbade a été bâtie autour de l’embouchure de la rivière Constitucion.  On y trouve encore un petit port de pêche. L’architecture de la ville est un mélange assez sympathique de moderne et d’ancien. Banques, duty free, boutiques, restaurants, bars, abondent. Beaucoup de bruit pour nos oreilles habituées au bruit des vagues pendant quinze jours…















Spreightstown:
Nous nous rendons en bus de Bridgetown à Speightstown. Les transports publics sont bien organisés : prix par trajet 1USD=2BD. Grand contraste entre les petites maisons des gens de l’île et les splendides mansions utilisées come maisons secondaires et les hôtels de luxe.


Speightstown fut le centre économique de l’île. Aujourd’hui c’est un village sympa avec quelques hôtels et une belle plage de sable blanc.
















Bathsheba:

Cette localité se situe sur la côte Est exposée aux alizés. Le paysage est magnifique. Nous partirons plus tôt que prévu de la Barbade, la météo annonçant une dégradation et des vents forts. La baie de Carlisle est peu abritée et nous ne tenons pas à être chahutés. Nous quittons donc la Barbade pour Grenade.















2015.01.08-16 Grenada, l'ile aux épices


Grenada, l’île aux épices
Nous y sommes arrivés après 23 heures de navigation, depuis la Barbade. Déjà depuis le large, dès que l’on aperçoit un peu mieux l’île, on devine son relief tourmenté ainsi que de vastes étendues de forêt tropicale. Ici pas de culture intensive, les plantations de cacao, mangues, goyaves et autres plantes tropicales se distinguent à peine de la forêt.
Grenada a 340 km2 et environ 100'000 habitants. Sa capitale, St.Georges, est considérée une des plus belles villes des Antilles. Grenada a eu une histoire des plus mouvementées. Découverte par Colomb lors de son troisième voyage, ce n’est qu’au début du 17e siècle que les premières tentatives de colonisation ont eu lieu. Lors des siècles suivants, Français et Anglais se sont disputés l’île, qui est devenue une colonie de la Couronne anglaise en1877. Elle est devenue indépendante en 1974. L’histoire récente a vu Grenada envahie par les marines américains, en 1983, sous prétexte d’assurer la sécurité des étudiants américains de l’université de St.Georges, qui reste à ce jour une université internationale réputée. En fait, les USA craignait qu’un état communiste s’établisse  à Grenada.
Aujourd’hui Grenada est une île accueillante, verdoyantes, avec un fort potentiel touristique. La plaisance y est très développée, grâce à un bassin de croisière exceptionnel. Nous sommes dans la marina de Port Louis, à St.Georges. Malgré les pluies diluviennes, exceptionnelles paraît-il, nous louons une voiture pour visiter l’intérieur. Les routes sont assez médiocres, mais le paysage est saisissant : la forêt tropicale humide est luxuriante. La côte est plus construite, mais n’est guère défigurée.


Nous profitons de notre séjour pour rendre visite à Spencer Thomas, un membre du Conseil de l’UICN, qui nous fait les honneurs de son île.


Port St Luis Marina Camper Nicholson


Visite du parque Grand Etang
Rain forest





































Nos voisins ;)














2014.01.16 Carriacou

C’est la première île des Grenadines, elle appartient à Grenade. Nous avons longé la côte est de l’île jusqu’au canal entre Grenade et Carriacou, avec beaucoup de vent et de courant. Nous pêchons un grand oiseau qui a plongé sur notre appât. La zone est définie comme volcanique, en théorie il ne faudrait pas passer par là, une nouvelle île étant en formation sous-marine.
Nous ancrons à Tyrrel Bay, une baie immense mais très peuplée par les nombreux voiliers qui voyagent dans les Caraïbes, nous sommes en haute saison après tout. L’eau est merveilleuse et invite à la baignade. Le temps est magnifique, on oublie les pluies de Grenade. Déplacement en bus à Hillsborough pour faire les documents de sortie, nous y apprenons que nous pouvons tout aussi bien les faire à Tyrrel Bay
Nous achetons à un pêcheur notre première langouste : un régal.


Tout se paie en Eastern Carribean Dollars, 1USD=2.7 EC


















Niki après son déjeuner


2014.01.19 LES GRENADINAS DE ST-VINCENT

Union Island

12 milles nautiques seulement séparent Carriacou des Grenadines de St. Vincent. Clifton est le principal port de Union, nous y faisons notre entrée. Le village est composé de maisons multicolores, dont beaucoup de restaurants, boutiques, échoppes de fruits et légumes.
Nous mouillons dans une des plus jolies baies rencontrées jusqu’ici aux Caraïbes, en face de Clifton. L’eau passe du blanc au brun, en passant par différentes tonalités de vert et de bleu… une merveille.







2015.01.20 Tobago Cays

Ce groupe d’îles sont protégées par une grande barrière coralline. Les plages de sable immaculé et leurs palmiers contrastent avec l’eau turquoise. Il s’agit certainement des îles les plus connues des Caraïbes. Du point de vue navigation, ces îles se méritent. L’entrée dans le lagon présente un certain nombre de difficultés et il faut bien suivre les alignements.
A peine nous avons mouillé, les pêcheurs viennent proposer langoustes et poissons. Le ranger arrive aussi pour encaisser la taxe d’entrée : nous sommes dans un parc naturel.


Les possibilités de faire du snorkeling sont infinies. Nous choisissons d’aller sur l’île de Baradel, pour admirer les tortues qui nagent dans ses eaux.















2015.01.22 Canouan

Cette petite île de 10 km2 est divisée en deux secteurs: le nord est occupé par la Canouan Resort Company, le secteur est totalement privé, avec parcours de golf, hôtel de luxe et aménagements divers. Le sud est occupé par les habitants.


La capitale, Charlestown, est une petite ville bien tranquille. Il y a peu, les gens vivaient presque exclusivement de pêche et d’agriculture. La baie en face de la vile avait une assez mauvaise réputation, des vols ayant été faits aux dépens de certains voiliers ancrés. La bande de malfrats étant actuellement sous les verrous, il n’y a plus de problèmes à signaler. Nous avons en tout cas passé une excellente soirée avec un repas à base de langouste.














 2015.01.23 Bequai

Nous atteignons l’île après une belle navigation au près. Nous mouillons dans l’Admiralty Bay, en face de la plage Princess Margaret (aussi appelée Tony Gibbons Beach). Nous ne sommes pas seuls : de très nombreux voiliers stationnent ici, parfois fort longtemps. Le secteur a en effet une excellente réputation, bien méritée d’ailleurs.
La population est un mélange de descendants de baleiniers nord-américains, de paysans écossais, de marins français et d’esclaves africains. Le tourisme nautique est une base imprtante de l’économie locale.
La pêche à la baleine, avec des bateaux à voile et un harpon à main est encore permise. Le quota est de 4 baleines par année au maximum, chassées entre février et avril. Il faut dire que le quota n’est de loin pas atteint chaque année…

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Port Elizabeth, la capitale, est multicolore et offre une multitude de souvenirs, du bateau en modèle réduit au T-shirt. Le front de mer est bien aménagé et on y trouve de nombreux bars et restaurants. Nous utilisons le Gingerbread restaurant pour atterrir avec le dinghy et internet.

Un tour de l’île en taxi nous permet de visiter le fort avec les anciens canons anglais et français, qui se sont disputés l’île pendant de années. Depuis le Mt Plaisant nous bénéficions d’une magnifique vue sur Admiralty Bay


Nous faisons la connaissance d’un couple de navigateurs américains, Pat et Diane, avec leur chat Jersey, qui ont un Super Maramu- Shenanigans. Nous resterons plusieurs semaines avec eux.






















Les maisons avant le développement Touristique














2015.01.27 St. Vincent, Cumberland






Nous arrivons à St. Vincent avec une certaine appréhension, vu la réputation très médiocre par rapport à la sécurité. En fait nous rencontrons des personnes très aimables et des paysages grandioses.
Cette île est montagneuse et recouverte de forêt tropicale. Lors de la période de la colonisation, un bateau négrier y fit naufrage. Les esclaves africains furent capturés par les Indiens Caraïbes, qui s’en approprièrent. Suite à de nombreux problèmes entre les deux ethnies, les Caraïbes tuèrent tous les mâles africains. Ces derniers se révoltèrent, et s’enfuirent dans les montagnes avec des femmes caraïbes. Ce métissage donna un peuple belliqueux qui donna beaucoup de fil à tordre aux Anglais au XVIIe siècle. Ces derniers solutionnèrent le problème en envoyant par la force ces anciens esclaves dans l’Honduras…
La baie de Cumberland est un de secteurs les plus beaux de St. Vincent, avec des plantations de cocotiers et de bananiers. La végétation est luxuriante et la baie est poissonneuse. Comme la baie est très profonde, il faut tirer une amarre à terre et la fixer à un cocotier.
Au moins deux milles avant d’arriver dans la baie, les premiers boat boys viennent proposer leurs services pour porter les amarres à terre. Bien d’autres suivent après, en proposant des fruits, de l’artisanat, des langoustes. Mais tout le monde est aimable, souriant et n’insiste pas en cas de refus.
Nous pouvons faire du snorkeling depuis le bateau, dans de magnifiques récifs aux poissons multicolores.
De nombreux restaurants offrent une nourriture locale, nous dégustons un excellent repas en compagnie de Pat et Diane, nos amis américains qui sont aussi sur un Super Maramu.


Définitivement, St. Vincent mérite une étape plus prolongée, afin de profiter des magnifiques excursions à l’intérieur de l’île.

2015.01.28 Santa Lucia, La Soufrière





La traversée du bras de mer entre St-Vincent et St. Lucy est tout sauf reposante. Le vent augmente fortement à la pointe nord de St. Vincent et lève une mer désordonnée. Il vaut mieux naviguer avec grande voile seule et moteur, jusqu’au large de l’île, quand les vents décroissent jusqu’à 25 nœuds, ce qui permet une navigation rapide, au près, jusqu’à la Soufrière.
En arrivant à St. Lucy on aperçoit les deux Pitons, structures célèbres dans l’île. Nous faisons notre entrée officielle au port de la Soufrière, qui porte bien son  nom, les émanations de soufre du volcan proche encore actif sont bien perceptibles. La petite ville a un aspect très défraichi, beaucoup de personnes mendient dans les rues, certains même avec une certaines agressivité.
Le jour suivant notre arrivée nous entreprenons une longue marche pour visiter le Tet Nature Trail, situé à 800 m et bénéficiant d’une vue splendide à 360 degrés. Nous prenons un bus jusqu’à Fond Doux et continuons à pied. Le retour est à la descente et nous nous arrêtons dans un restaurant célèbre pour sa nourriture et sa vue, le Dasheen. Au loin, dans une petite baie entre les deux Pitons, nous voyons Shenanigans à l’ancre.


Après le repas nous continuons notre marche jusqu’au volcan, qui offre un spectacle dantesque, avec des chaudières pleines d’eau bouillonnante et des fumées sulfureuses.










Dasheene Restaurant









2014.01.31 St. Lucia, Rodney Bay










Il s’agit d’une grande baie, assez bien protégée. Elle est devenue célèbre depuis que l’ARC y fait escale après la traversée de l’atlantique. Nous mouillons devant l’hôtel Sandals, sous Pigeon Island.







2015.02.01 La Martinique

Martinique, aussi Madinina, l’île aux fleurs, 80 km de long sur 39 km de large. Montagnes abruptes, collines verdoyantes, plages de sable blanc ou noir, plantations de canne à sucre et de bananes. Comme les autres îles des Antilles, elle était peuplée par les Arawaks qui ont été exterminé par les Caribes. Colomb y débarqua lors de son 4e voyage en 1502. En 1635 sa colonisation fut commencée par Belain d’Esnambuc.
La culture de canne à sucre se développe au 17e siècle, ce qui a conduit un apport massif d’esclaves africains. Français et Anglais luttèrent avec acharnement pour la possession de la Martinique entre 1762 et 1848.
L’esclavage fut aboli en 1848, en Martinique furent donc affranchis 70'000 esclaves. Aujourd’hui la Martinique compte 400'000 habitants, blancs, créoles, mulâtres, hindous, noirs. Pour l’anecdote, Joséphine de Beauharnais , la future épouse de Napoléon, est née en 1804 en Martinique.
Nous sommes arrivés en Martinique en traversant le canal de St.Lucy, une navigation très agréable. Le Cul de Sac du Marin est une baie très bien protégée et abrite la plus grande base nautique des Caraïbes. C’est un arrêt idéal pour réparer le bateau. Nous avons profité de l’escale pour changer notre gazinière, vétuste, et le dessalinisateur qui a rendu l’âme. C’est au Marin que se trouve le centre Amel des Caraïbes, très accueillant et compétent.
Nous avons loué une auto pour connaître l’île. Nous avons l’impression d’être en France, non seulement pour la langue mais pour l’organisation, la qualité de la nourriture. En cette période des milliers de touristes passent des vacances ici, mais on trouve toujours de nombreux coins pas trop fréquentés. Nous visitons la baie de Ste. Anne, un immense mouillage. A signaler le restaurant Paille Coco, les pieds dans l’eau. La partie sud-est de l’île comprend de nombreuses belles baies avec des plages de rêve.
En remontant la côte nord-est nous traversons François, puis Robert, deux petites bourgades et nous arrêtons à l’Habitation Clément, une plantation de canne à sucre et une distillerie de rhum, exporté dans le monde entier (production annuelle : un million de litres par année). On produit ici du rhum depuis le 18e siècle.


Nous faisons plusieurs rencontres, Monique et Gilles sur Getaway, Pierre et Jean-Michel que nous avons rencontrés à Grenade ainsi que Pat et Diana, de Shenanigan, qui nous ont rejoints.









Le Rhum de Martinique

Visite obligée de l’une des habitations où est produit l’une des meilleurs rhum du monde : l’Habitation Clément. Nous y rencontrons une grande harmonie entre paysage, jardins, les nouvelles installations de fabrication, les bâtiments historiques, la vieille maison créole et, bien entendu, les produits. La maison existe depuis 1887. Deux types de rhum agricole (produit à partir de la canne a sucre et non rhum industriel) : le rhum blanc, distillé à partir du suc de la canne à sucre, utilisé pour des cocktails et le célèbre ti-punch, et le rhum vieux élevé en barrique pour au moins trois ans. Le rhum agricole de Martinique est garanti par le label AOC.

Recettes:

Planteur:
2 mesures de rhum vieux
4 mesures de jus de fruit exotique (goyave, ananas…)
cuillère de sirop de canne
glace
un peu de noix de muscade ou de cannelle

Ti ‘Punch
1 mesure de sirop de canne ou un peu de sucre de canne brut
3 mesures de rhum blanc
citron vert coupé en morceaux et écrasé
glace



























Nous avons poursuivi notre visite de la Martinique en prenant de petites routes pour atteindre le Morne Rouge, entre le Mont Pelée et les pitons de Cadet. C’est le village  le plus haut de l’île. En chemin se trouve le jardin de Balata, un arrêt à recommander.

Après Morne Rouge nous nous dirigeons vers St. Pierre, qui fut la ville la plus importante de l’île depuis 1635, quand Pierre D’Estambuc arriva avec 150 colons. La ville se développa grâce à la canne à sucre, directement liée au commerce des esclaves (12 millions d’Africains ont été amenés aux Caraïbes et sur le continent américain pour travailler dans les plantations). La ville était à son apogée en 1900. Début avril 1902 de la fumée apparut au sommet du Mont Pelée, avec pluie de cendres et des bruits souterrains. Le 2 mai tremblement de terre, le sol se recouvrit de cendres. Comme les élections législatives se tenaient en ce moment, les autorités ne voulurent pas alerter la population. Le 5 mai la lave tue 50 personnes, 200 animaux. Aucune évacuation n’est organisée. Le 8 mai une coulée de lave descend du volcan à une vitesse de 670 km/h et une température de 1000 degrés, tue 26'000 personnes et  un tsunami inonde la partie basse de la ville et coule 40 navires dans la rade. Un bel exemple d’inconscience politique !

La ville aujourd’hui vit essentiellement de tourisme, mais n’a de loin pas sa splendeur d’antan.








 


2014.02.12 Dominica (Sir Rupert Bay) - Portsmouth






Nous pensons que la Dominique est l’île des Caraïbes dont l’environnement est le plus intact. Découverte en 1493 par Colomb, elle ne doit pas avoir énormément changé. L’essentiel des visiteurs vient en ferry, les aéroports existants ne permettant que des vols locaux. Lui manquent aussi les plages de sable blanc qui attirent les touristes.
Les habitants sont très aimables. La Dominique est la seule île des Caraïbes avec une réserve pour les 2200 Indiens Caribes qui existent encore.

Nous mouillons en face de Portsmouth, dans la Sir Rupert Bay. Une association dénommée PAYS offre des bouées ainsi que des guides touristiques. Elle assure une bonne sécurité dans la baie. Nous travaillons avec Cobra, une des compagnies d’opérateurs touristiques.
Nous visitons avec eux la Indian River, avec un bateau à rame, les hors bord y étant interdits. La végétation tropicale y est exubérante. Les mangroves y sont splendides. On y a tourné quelques scènes de « Pirates des Caraïbes ». Nous revenons à Portsmouth par un sentier qui nous fait découvrir différentes plantations de petite taille, en mosaïque.
L’après-midi nous prenons un 4x4 avec un guide, qui nous conduit à l’intérieur de l’île. Avec surprise nous découvrons la Ross University, université américaine de médecine.
Nous découvrons les Milton Falls, une chute entourée de végétation impressionnante et dont les eaux invitent à la baignade.


Le jour suivant, notre guide, Robert, nous emmène pour un tour de l’île. La route a été construite par la Chine, en récompense sauf erreur du fait que la Dominique n’a pas reconnu Taïwan…
Nous visitons des plages de sable noir, volcanique, quelques-unes des 350 rivières de la Dominique, plusieurs chutes d’eau dans la jungle. Nous traversons Calibishie, village où plusieurs scènes de « Pirates des Caraïbes » ont été tournées.
Nous visitons la réserve des Caribes, qui préfèrent se nommer Kalinagos, leur nom dans leur langue. La plupart des maisons sont construites en bois. Les femmes produisent un artisanat intéressant à base de fibres végétales. La visite de la réserve comprend une exposition retraçant les mœurs et les outils des Kalinagos, ainsi que les étapes de la conquête espagnole.
La Dominique nous a enchanté par ses montagnes tombant à pic dans la mer, la végétation des rivières, les fleurs tropicales qui se rencontrent au bord des chemins (les dames recevront un magnifique bouquet composé par le guide).
La Dominique comprend plus de 160 espèces d’oiseaux, dont deux endémiques, deux perroquets, le Sisserou Parrot, que l’on trouve sur le drapeau dominicain et le Jaco Parrot. Nous avons pu les observer dans leur milieu.

L’île est sur la liste des dix destinations touristiques les plus éthiques, par le fait qu’elle a interdit la pêche à la baleine dans ses eaux et pour ses efforts de conservation de l’environnement. Des études sont en cours pour évaluer l’impact sur l’île des bateaux de croisière et d’une raffinerie financée par le Venezuela. La Dominique appartient au groupe de libre échange ALBA, comprenant Venezuela, Cuba, Bolivie et Nicaragua.












































La maison la plus vieille de l'ile
















Shenanigans







Picard


Portsmouth

2015.02.15 LES SAINTES - Guadaloupe





Les Saintes, toutes proches de la Guadeloupe, n’ont jamais eu de plantations de canne à sucre et n’ont donc pas connu l’esclavage. La petite ville est un mélange de culture française et antillaise, avec des restos sympas et magasins. Carnaval battait son plein lors de notre arrivée et nous avons marché dans le village au son des tambours et fanfares.

2015.02.16 Guadalupe





1978 - Route du Rhum - St Malo - Guadeloupe
La Guadeloupe a la forme d’un papillon.

L’excellente marina du Bas-du-Fort est connue pour l’arrivée de la Route du Rhum, qui part de Saint-Malo.

Grande-Terre: protégée par une barrière coralline qui crée de belles plages, elle abrite la plupart des grands hôtels. Sa partie Est est battue par les vagues et le vent. Une excursion à la Pointe des Châteaux nous a permis de voir le travail de l’Atlantique sur la côte. Cette partie de l’île est fertile et compte de nombreuses plantations de banane et de canne à sucre.










Basse-Terre: 
La cascada des écrevisses 







2015.02.24 Deshaies

Halte idéale avant de poursuivre vers le nord ou vers le sud. Nous y passons une nuit avant de partir pour Nevis





Bahia Deshaies





2015.02.25 Navis

Nevis se trouve à 70 milles de Deshaies. Nous passons par St Kitts, une île aux nombreux spots de plongée. L’île de Montserrat, avec son volcan en activité, doit être croisée à deux milles de la côte, pour des raisons de sécurité. La dernière éruption a eu lieu en 1995, recouvrant Plymouth, la capitale et la partie sud de l’île de cendres et laves.











2015.02.26 St.Martin - Sint. Maarten












Colomb est arrivé dans cette île le jour de la St. Martin. Occupée par les Espagnols, puis par les Hollandais, sous le commandement de Petrus Stuveysand, gouverneur de Curaçao, elle a ensuite été conquise par les Français. L’île fut ensuite partagée entre Hollandais et Français. La légende veut que la frontière a été tracée suite à une course à pied entre un Français, qui portait une bouteille de vin, et un Hollandais, qui avait une bouteille de gin. Le Français a parcouru une distance plus grande, ce qui a valu à la France les ¾ de l’île.

Les salines furent très prospères du côté hollandais, tout comme la canne à sucre. Le tourisme est la ressource majeure de l’ensemble de l’île. Lors de l’abolition de l’esclavage, les colons français partirent et furent remplacés par de grands propriétaires anglo-saxons et suédois. La partie hollandaise de l’île est aujourd’hui un immense duty free…

PITU a jeté l’ancre dans la baie de Marigot, immense et pleine de voiliers. St.Martin offre d’excellentes possibilités de réparation et d’accastillage.
Nous avons visité Cole Bay et Philpsburg en bus. Cette dernière est la capitale de St.Marteen et le centre touristique de la partie hollandaise, envahie par des hordes de vacanciers débarqués des bateaux de croisière. Les rues regorgent de magasins d’électronique et de bijouteries duty free.








LES ILES VIERGES BRITANIQUES  BVI'S

La navegación fue excelente de 81 con un viento 3/4 atrás grand largue y nuestro sitio de amarre fue en Virgin Gorda (Cristóbal Colon la llamo así por su forma de una mujer gorda acostada sobre su espalda). Fueron llamadas así cuando el conquistador las encontró en 1493 en la época de los Caribes y las llamo Islas Vírgenes recodando la historia cuando Úrsula y sus 11000 sirvientas fueron violadas por los Hunos en el siglo IV.

Pasamos la punta de pájaros y entramos por el "Necker Island Passage", hasta encontrar el canal señalizado con sus boyas rojas (a la derecha) y verdes (a la izquierda) que son llevan a la gran bahía Gorda round donde hay muchos lugares donde se puede anclar o tomar una boya. Nosotros escogimos un lugar muy protegido Biras Creek donde se encuentra la marina de Costa Esmeralda.
El lugar es excelente y bien proAprès 81 milles de navigation avec un vent ¾ arrière nous arrivons à Virgin Gorda (Colomb nomma ainsi cette île qui rappelle une femme ronde couchée). Les Vierges ont ainsi été nommées, lors de leur découverte en 1493, en mémoire de Ste. Ursule et des 11'000 vierges violées par les Huns au 4e siècle.
Nous sommes entrés par le Necker Island Passage dasn la baie de Gorda Sound, immense. Nous avons mouillé dans le secteur bien protégé de Biras Creek, près de la marina Costa Esmeralda.
 Depuis PITU nous sommes aux premières loges pour assister au départ et à l’arrivée de splendides Swan participant à la Swan Rolex Cup.



Nous faisons de nombreuses excursions à terre, dans les différents restaurants de Biras et pour marcher dans les collines autour de la baie, avec une vue spectaculaire.
Pour la petite histoire, Richard Branson, le multimillionnaire, a une résidence dans le secteur.
De nombreux Amel naviguent dans ces eaux. Nous sommes ancrés proches de Shenanigans, avec Pat et Diane, et de Zazen, avec Frédéric, Adriana et leurs trois adorables filles Paloma, Penelope et Marine.



















2015.03.02 VIRGIN GORDA - Spanish Town - The Baths





Spanish Town est la ville la plus importante de Virgin Gorda, on y trouve tout le nécessaire pas loin de la marina Virgin Gorda Yacht Harbour. Ancrés dans la baie de St. Thomas, nous nous rendons en ville avec le dinghy et nous louons un taxi pour aller aux Baths, le parc naturel célèbre dans l’île. Rochers géants, polis par la mer, formant des grottes et un dédale de passages étroits. Il est possible de venir mouiller sur bouée en face du parc, uniquement la journée, mais il faut arriver tôt, en saison les places sont prises d’assaut.
Nous visitons un des endroits les plus photographiés, les plages de Spring Bay et de Devil’s Bay.























2015.03.08 Norman Island -The Bight

Située au sud de l’archipel des BVI, cette île a inspiré « L’île au Trésor » de Robert Louis Stevenson. Elle porte le nom d’un pirate qui l’acheta au 18e siècle. En 1750, le galion espagnol « Nuestra señora de Guadalupe” fut pris dans une tempête dans l’actuelle Caroline du Nord ; l’équipage se mutina et un trésor de 55 coffres de monnaies d’argent fut chargé sur deux embarcations, l’une d’elle commandée par Owen Lloyd. Seule cette embarcation se sauva et une partie du trésor fut placé à Ste. Croix et le reste enterré sur Norman.
La baie de Bight offre un mouillage bien protégé, nous y avons mouillé avec Shenanigans et Zazen.
Tout près du mouillage se trouvent des grottes célèbres pour les possibilités de snorkeling et de plongée. Nous avons laissé le dinghy dans un ancrage réservé dans ce but et avons nagé dans les grottes, une merveille, avec de très nombreux poissons de toutes les couleurs.

































2015.03.08 Tórtola, Sopers Hole Bay

Une navigation de 8 milles nous amène à Tortola, une des plus grandes îles des Vierges. Sopers Hole, à l’extrémité occidentale de Tortola,est une baie profonde et bien protégée, ce que nous apprécions au vu des vents forts qui sont prévus dans les prochains jours. La baie est pleine de voiliers, nous trouvons une bouée pour 30 USD par jour. Nous y faisons les formalités pour la sortie des BVI.
La baie est bordée par de chouettes restaurants et magasins. Le Pusser’s va devenir notre stamm pour le wifi et point de rencontre avec les amis. Un taxi nous amène visiter la marina de Nanny Cay, à 20 mn.





















2015.03.13 Traversée de Tortola aux Bahamas(Mayaguana)

Nous commençons la traversée avec Shenanigans, mais après une heure Pat et Diane décident de rebrousser chemin, à cause des conditions assez inconfortables. 545 milles, 5 jours et 35 mn, nous voilà dans la première des Bahamas, Mayaguana, baie d’Abraham.


L’entrée demande de grandes précautions, comme toute navigation aux Bahamas, avec un tirant d’eau de 2.05 m. La navigation à vue est très importante, pour repérer les patates de corail et évaluer la profondeur de l’eau en fonction de sa couleur. Une expérience que nous acquerrons progressivement.


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